Jolimois de Mai, quand reviendras-tu ? par olivier cabanel vendredi 28 mars 2008 38 Réactions. 0 Recommandé. Ecoutez. Chacun connaît cette chanson enfantine dont la fin insolente est tronquée
Hé bien, le voilà , avec la frénésie du 11 qui a effacé le 8, ce 8 Mai que tout le monde fête sans faute depuis 1946. ... Hé oui ... ! Pour la première fois depuis soixante-quatorze ans un virus "particulièrement virulent" est venu bouleverser nos bonnes vieilles se serait échappé d'un laboratoire de biologie situé à Wuhan en s'agit du covid-19 coronavirus disease 2019 ; on ne parle plus que de lui. Pour la première fois un ennemi infiniment petit immobilise la Terre entière! Les informations les plus diverses pour ne pas dire les plus folles circulent en tous sens au mépris du bon sens créant un climat d'anxiété qui se superpose au dérèglement du climat météorologique si tant est que ce dernier soit immuable, à la disparition d'une partie de la biodiversité, à l'épuisement des ressources naturelles, à la prolifération des déchets de nos sociétés de consommation, à la menace du nucléaire dont certains nous affirment que c'est encore la source d'énergie la plus "propre", à la saturation des océans en déchets plastiques et polluants de toutes sortes, à la couche de carbone que nos industries et nos déplacements vomissent dans l'atmosphère, bref ... Voici plus de vingt ans que je ressens l'impérieuse nécessité d'un retour à des modes de vies plus sobres, plus simples, plus modestes. Depuis plus de vingt ans des Sages alertent sans cesse les décideurs de ce monde sourd et aveugle. Pourquoi est-il si difficile voire impossible de "renverser la vapeur" ? Pour la première fois à ma connaissance tous les pays du monde sont infectés dans un temps très court. Celles et ceux que les guerres avaient épargnés jusque là subissent la pandémie qu'ils soient riches ou pauvres. Chacun compte ses victimes et l' récapitule ces données et surveille l'évolution de ce ce temps les soignants soignent, on les applaudit tous les soirs à vingt heures, les chercheurs cherchent et les travailleurs de l'urgence travaillent à nous nourrir, nous ravitailler, collecter nos déchets, confectionner des masques et s'occuper des rejetons de tout ce petit monde que notre roi a exclu du régime général du confinement. Alors tant de dérogations perd de son pouvoir dérogatoire lorsqu'il devient la règle et le roi s'est engouffré dans cette brèche pour remettre au travail celles et ceux qui pouvaient le plus sauver la sacro-sainte économie. C'est ainsi qu'après cinquante-cinq jours de confinement imposés par nos scientifiques et acceptés par tous ou presque, le bon roi Emmanuel a décidé de "déconfiner" néologisme dû aux circonstances exceptionnelles le reste de ses sujets. En même temps il ne pouvait pas laisser sa voisine, la reine Angéla, le prendre de vitesse dans la course au que tous les "Grands" de ce monde se livrent avec la complicité aveugle des producteurs de "richesses" que nous sommes. Alors, advienne que pourra ! Si la grande majorité des gens pensent et font dans ce sens c'est qu'il doit y avoir une raison qui m'échappe qu'est-ce qui impose aux constructeurs d'automobiles de redémarrer leur production avec la même frénésie qu'avant la pandémie du Covid19 ? Qu'est-ce qui impose aux petites écoles de rouvrir leurs portes à deux mois des grandes vacances ? Qu'est-ce qui interdit pendant ce temps aux facultés d'en faire autant ? Ce grand écart est depuis trop longtemps la figure acrobatique préférée de notre grand roi. Hélas les autres reines et rois du monde sont autant de pantins devant lesquels nous courbons l'échine, semblables au troupeau de Panurge. Mon pronostique se dessine de plus en plus précis l'ère de l'Anthropocène que les savants ont datée du milieu du dix-neuvième siècle pourrait bien être la plus courte que la Terre ait connue depuis sa naissance. Comme son nom l'indique, cette époque voit le jour en même temps que la lumière pour des hommes aux esprits fleurissants. Notre belle langue française se répand dans les meilleurs salons du monde. L'art et la culture Française rayonne partout. La découverte des énergies carbonées transforme et accélère l'industrie. C'est le printemps d'un renouveau universel. Mais la médaille est sur le champ d'un côté le siècle des lumières et pays des Droits de l'Homme auraient pu conjuguer cette avance et offrir en partage avec nos semblables tout le bénéfice de cet éclairage et de l'autre côté la cupidité naturelle du seul animal crétin qui ne pense qu'à s'enrichir de plus en plus quitte à détruire, jeter et reconstruire sans cesse. Ce cycle infernal renouvelé de générations en générations a creusé l'écart qui existait déjà entre les peuples nantis et le tiers monde. La médaille est tombée du mauvais côté. C'était facile à prévoir vu le passé de nos aïeux qui n'ont eu de répit de se battre, de s'égorger pour spolier les biens de leurs autres animaux se battent aussi me direz-vous ; certes mais pour féconder la plus belle femelle et ainsi perpétrer l'espèce ... Bon, je m'écarte du sujet ... quoi que ... Et que dire de ces travailleurs modestes qui triment et approvisionnent les richesses de ces rois ?"Ces derniers sont un pour cent à posséder la moitié de la fortune mondiale". Je mets volontiers des guillemets à cette formule car, et vous l'aurez compris, mes valeurs et ma conception de la fortune sont diamétralement opposées. L'armée de petits soldats aux ordres des rois me font penser à ces petits poissons escortant de très près les requins afin de les protéger des parasites. De là à conclure que le "lèchebottisme" n'est qu'une symbiose naturelle propre à des milliers d'espèces ... ... ... non ... pas la nôtre ?! Ce centième de l'humanité est largement majoritaire dans les prises de décisions vu le poids de métal précieux c'est un excellent conducteur de l'électricité et le plus malléable des métaux qu'il renferme dans ces coffres. Pour moi, tout cet or ne paiera jamais un seul verre d'eau potable.
Cetessai est un complément de Faut-il brûler les HLM ?, paru en 2008 chez L'Harmattan. Il prolonge la réflexion théorique et pratique sur la ville et l'esthétique, sur la situation sinistrée de l'architecture et sa digestion par le profit. Il relate l'affaire accablante du quartier des Poètes à Pierrefitte où, après avoir frôlé le succès, la lutte des habitants et des
RÉSEAU D'ARCHIVES ET DE DOCUMENTATION DE L'ORALITÉ Base d'archives ethnographiques Réseau d'Archives et de Documentation de l'Oralité >> Documents >> Pièce musicale inédite >> 1998 >> Joli mois de mai quand reviendras-tu ? Joli mois de mai quand reviendras-tu ? Votre navigateur ne supporte pas html5 Cette Pièce musicale inédite a pour titre "Joli mois de mai quand reviendras-tu ?". Elle provient de Aiguillon-sur-Mer L'. Détails de l'archive Titre Joli mois de mai quand reviendras-tu ? Origine du titre interprète Note Paroles adaptées à l'air joué par les musiciens devant les mariés. Mots Clé cul, fesses, ; herbe, herbette ; mai ; Localisation Aiguillon-sur-Mer L' Plus d'informations sur Wikipedia Vendée Plus d'informations sur Wikipedia France Plus d'informations sur Wikipedia Informateurs Godet Marie-Laure - Naissance Triaize 14/02/1934 - Apprentissage à Triaize par Pierre Boisson, son père, aux noces Oeuvre Oeuvre Référence Ethnodoc EA-01795 - Joli mois de mai, quand reviendras-tu Laforte non-référencée - IV, Coirault non référencée - 005** Thème 0005 - L'amour - Mais Résumé Ecoutez votre amant à la porte qui chante, En chantant ce joli mois de mai Duffaud faire pousser de l'herbe, faire pousser de l'herbe pour nous torcher le cul. Autre pour porter des feuilles pour torcher mon c. d'après enquêtés Mots Clé mai - cul, fesses, - feuilles, feuillage - herbe, herbette - amante - portes - chambre, chambrette - Voir la liste des oeuvres Résumé idem Expressions voix seule ; Fonction d'après l'analyste gestuel à marcher ; Fonction d'après l'informateur gestuel à marcher ; Usage d'après l'analyste circonstance fiançaille, noce ; Usage d'après l'informateur circonstance fiançaille, noce ; Nombre de couplets 1 Incipit du couplet Joli mois de mai / Quand reviendras-tu ? Texte saisi Oui Texte de la chanson 98/747 JOLI MOIS DE MAI QUAND REVIENDRAS-TU Joli mois de Mai quand reviendras-tu Faire pousser de l'herbe bis Joli mois de Mai quand reviendras-tu Faire pousser de l'herbe Pour nous torcher le ... Propriété et enquête Informateurs Godet Marie-Laure ; Preneurs de son Houdart Isabelle ; Enquête Arexcpo en Vendée-Mairie Luçon Collections Arexcpo en Vendée ; Mairie Luçon ; Fonds Arexcpo en Vendée ; Conservation numérique Conservateurs EthnoDoc ; Support audio - Date 20 novembre 1998 Compteur de la séquence Début 006/022 - Fin - Durée 000047 Plage de la séquence 1 Inventaire et consultation Clé du document 112300 Inventaire 1998 - 747 Cote de consultation RADdO 085_01_1998_0747 Catégorie Pièce musicale inédite chanson, musique,... Niveau de consultation consultable Responsable de saisie OPCI-Ethnodoc Format de consultation MP3 .mp3 Lien de l'extrait / miniature numérique [QR Code]
Laplupart des slogans de Mai 68, Ce même mois de mai 1972, les rédacteurs de J'accuse (mensuel) se font sévèrement réprimander par Jean-Paul Sartre [38] , pour les abus de l'Affaire de Bruay-en-Artois, dans l'atelier de Gérard Fromanger, qui avait soutenu le projet de journal début 1971 [38], avant d'y être marginalisé par les maoïstes Robert
Voici le joli mois de mai » c’est une chanson mais de quel genre de mai ? Car il est plus d’un mai et leurs chants sont kyrielle. Il serait d’ailleurs bon que quelque jour quelqu’un prenne la peine de les lister et les inventorier pour en distinguer les nuances et discerner les mythologies qu’ils quelqu’un-là pourrait commencer par les chansons usuelles, celles qui célèbrent le mois du printemps. Avec bien sûr au premier rang les gentilles chansons de fleurettes qu’on fait apprendre aux enfants des écoles Voici le mois de mai Où les fleurs volent au vent, si jolies mignonnesOù les fleurs volent au vent si mignonnement. »Avec le fils du roi qui va les ramassant, qui en remplit ses gants et les offre à sa mie, chanson jolie d’amour d'amourSe pourraient ranger un peu à côté les chants de mai amoureux un peu plus délurés. Comme celui des garçons qui content fleurette en offrant collation au son des violons Ô prenez-moi pour amant ». Voire, plus drolatiquement érotisé, celui de la belle qui s’enfle comme une tonne » pour avoir croqué dans une pomme ; nigaude au point de croire que les pommes mûrissent en mai ?Juste à côté encore, mais en symétrique mélancolique, les poèmes qu’on apprend plus tard, en grandissant, Prévert et son mourir d’amour au mois de mai », ou Jaufré Rudel qui en mai par les longues journées songe à son amour de loin »…Puis, à l’opposé, il faudrait aussi inventorier, les chants du mois de mai révolté et tragique, celui de la Commune et de Chicago. Les chants du mois où le désir de vie bouillonne et se rebelle, mais où on le fauche à coups de sabres, on l’éventre au coutre des baïonnettes. Le mois dont le soleil dore/ un gazon qui saigne encore/ sur le tombeau des fusillés ». Le temps des cerises mais des plaies liste est longue, si longue que pour si peu que vous l’effeuilliez elle vous donnera déjà moyen de passer quelques j’abrège et je passe vers un autre mai le mai » qu’on plante, l’arbre de vie, de joie vitale. Le symbole en est parfois un rien bizarre, quand la plantation advient aux beaux jours, car chacun sait que les arbres ne se doivent pas planter après la sainte-Catherine. Mais anyway le rite condense une mythologie immense, au moins aussi dense que le chromatisme des fleurettes fraîches prédilection d’aujourd’hui va vers une chanson qui associe les deux sortes de mai », puisqu’elle dit à peu près Voici le joli mois de mai Où tout galant plante son mai. »C’est une vielle chanson occitane et galante. Comme elle est occitane, elle a moultes variantes à proportion des variations de cette langue selon les régions. Et la variété se redouble évidemment quand on la traduit en français, selon les traducteurs et leur habileté. C’est pourquoi je disais à l’instant à peu près » ce n’est que ma traduction de la version de ma région. Anyway bis la chanson dit donc, en son premier couplet Voici le joli mois de mai Où tout galant plante son ma mie un je planteraiQue plus haut ne s’en trouverait.»Et la suite dit — toujours à peu près » — que le galant ayant ainsi planté son mai, il s’en est fait la à minuit le sommeil est venu le hanter et, ce pendant, son grand mai s’est déplanté. Du coup la belle se gausse, et lui se vexe, se défausse, et pour fuir ses risées, court à Marseille s’engager. Deux mais plus tard à son retour, est revenu voir son amour, mais l’a trouvée fort bien mariée, à un qui a chapeau c’est fini. C’est bien peu ? En tout cas c’est un peu triste, n’est-ce pas ? C’est tristement banal cette belle qui se rit d’un amant dépité et lui préfère un mari bien établi. Certes. Quoique… L’imagerie qui suggère de prendre — pour ainsi dire— au pied de la métaphore l’idée de planter son mai » est bien banale, mais elle instille quelque qui du coup — si je puis dire — instaure dérision envers les prétentieux qui ne tiennent pas la distance, les vantards qui se targuent d’en avoir un que plus haut ne s’en peut trouver » mais qui en fait d’érection incomparable s’affalent en débandade banale. Et par dérivation, l’imagerie induit aussi dérision de la belle qui s’en dérision s’étend plus loin encore. Car la chanson est, je l’ai dit, vieille et comme telle exige un peu de philologie. La belle s’est mariée, on l’a vu, avec quelqu’un qui porte chapeau bordé » capeubordat l’attribut ainsi allusé sollicite quelque pour peu qu’on lui prête attention, il appert qu’un galure nanti de galon au pourtour ne pouvait être qu’un chapeau de gendarme. Chapeau car, au très vieux temps de cette chanson, l’attribut distinctif de la maréchaussée était un chapeau et non pas un képi. La curiosité impose alors une attention plus profonde, pour aller voir un peu comment étaient fait ces couvre-chefs des pandores de galanteEt lors il appert bis que ces chapeaux étaient bicornes. La chanson susurre ainsi que le pandore est voué aux cornes ; ce qui par conséquent laisse au galant quelque espoir de replanter son une chanson galante. Elle l’est même plutôt trois fois qu’une. Elle est galante évidemment au sens le plus banal du terme, en ce qu’elle parle d’amour. Elle l’est aussi en un deuxième sens, un sens polisson devenu très courant, puisqu’elle parle d’amours illégitimes, que l’on y couche et copule aussi bien avant mariage qu’en elle est galante enfin en un troisième sens encore. Car les coquineries y cheminent d’implicite en implicite ; rien n’y est dit en propres termes, tout est masqué sous la guise d’un jeu retour vers le sens premier du terme selon lequel galer signifie jouer ».Peut-être qu’après tout ce n’est que ma langue à moi qui m’a mené à ce joli mai là ? Anyway ter reste du moins l’invitation à reste la gamme du nuancier des mai ». On y pourra vagabonder vers le mois des fleurs jolies, des aubépines en reposoirs, ou plutôt vers le mois des rébellions et des pleurs ; ou encore vagabonder pour vagabonder, du côté de ces mythologies qui plantent des mais de fantaisie pour qu’on n’oublie pas de songer que la vida es juego ? As you like oui si vous vouliez, la prochaine fois je vous le Viala est l'auteur de La galanterie. Une mythologie française. Seuil, coll. La couleur des idées », 498 p., 24 €.
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joli mois de mai quand reviendras tu